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Un enfer pavé

Un regard sur l'actualité

Sur les traces du passé

Je me suis retrouvé sur les routes du monde, un sac à dos comme seul ami, assoiffé de connaître non pas les nations, mais leurs monuments, ces témoins silencieux de l'histoire et de l'art.

Mon premier arrêt fut la Tour Eiffel. Debout sous le ciel grisâtre de Paris, je l'ai vue s'élever majestueusement, une porte de fer défiant le ciel. Les gens autour de moi semblaient petits, presque insignifiants, alors que je cherchais autour de ce géant. L'air était plein d'un bourdonnement, comme une mélodie lointaine, qui se rapportait à la ville par elle-même.

Je suis ensuite retourné en Égypte, où les pyramides de Gizeh se dressaient immuables sous le soleil persistant. Ces tombeaux des pharaons, construits par des hommes dont les noms ont disparu dans les échos du temps, ont été un témoignage silencieux de la magnificence et de l'éphémère. Le sable de la plage, chaud sous mes orteils, semblait renfermer les secrets d'un monde oublié.

À Rome, le Colisée se dressait juste devant moi, un monument à la fois imposant et tragique. Le temps couché sur la pierre racontait des histoires de gloire et de brutalité, d'hommes et de bêtes, de triomphe et de victoire. En marchant dans l'arène, je pouvais presque écouter l'écho des acclamations de la foule, un murmure à travers le passé.

Le Taj Mahal, en Inde, était un poème de marbre blanc dans un ciel bleu. Cet hommage à l'amour éternel se reflétait dans l'eau, parfaite et paisible. Il y avait une sorte de sérénité dans l'air, une tranquillité qui semblait affirmer que certaines choses, comme l'amour et la douceur, restent immuables.

Puis ce fut la transformation de l'Excellente Muraille de Chine. En la parcourant, j'ai senti le poids de plusieurs milliers d'années, de milliers de vies, sous mes pieds. La muraille serpentait à l'infini, barrière contre l'inconnu, lien entre le passé et le présent.

À Petra, en Jordanie, j'ai approuvé le Siq, une mince fissure entre de hautes falaises, pour atteindre le Trésor, gravé directement dans la roche rose. Ce site, caché au monde pendant des siècles, était un labyrinthe de mystère et de beauté, une fenêtre sur un monde ancien et presque oublié.

En Grèce, j'ai marché parmi les colonnes du Parthénon sur l'Acropole d'Athènes. Chaque pierre semblait imprégnée d'une intelligence ancienne, chaque ligne étant un pilier de fond. La vue du dessous de la ville était une note de la détermination du temps, de l'ancien au moderne.

Enfin, je suis arrivé au Machu Picchu, au Pérou. Perché entre les nuages, ce lieu semblait être un rêve, un écho d'une civilisation perdue. Les terrasses et les vestiges parlent d'un peuple qui a vécu en harmonie avec les montagnes et le ciel.

Chaque monument, par son histoire et son élégance, m'a appris quelque chose sur la nature humaine ainsi que sur la beauté éphémère de notre vie. Ces constructions, érigées par des hommes et des femmes dont les noms ont été perdus, restent comme une preuve de notre passage sur ce monde.

Au cours de ces voyages, assis près d'un feu de camp sous les étoiles, j'ai constaté que, malgré les différences de culture, de mots et de temps, il existe une constante universelle dans notre quête pour produire, exprimer et laisser une marque sur cette communauté. Ces monuments ne sont pas seulement des pierres et du mortier ; ce sont les rêves, les espoirs et les craintes de l'humanité, immortalisés pour que les générations futures puissent les voir, les ressentir et s'en inspirer.

Dans cette réflexion, j'ai trouvé une sorte de sérénité, une compréhension du fait que notre temps ici est court, mais que ce que nous construisons et laissons derrière nous peut résister à l'épreuve du temps. Comme ces monuments, nous sommes nombreux à être les témoins de notre temps, le Palais de Topkapi les narrateurs silencieux de notre propre histoire.

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